Dans la lignée des Vanités, figures symboliques du temps, les brûlures soumises dans leur apparence à la destruction sont un patient travail à reproduire fleurs et fruits, les caresser du regard et du bout du pinceau; le feu viendra les détruire partiellement, la trace de vie s’efface.
A la vanité du « bien faire » et à l’apologie de l’apparence vient s’ajouter la mise en image d’une certaine fragilité, d’un monde qui partirait en fumée, sorte de mémento mori « Sic transit gloria mundi » ainsi passe la gloire du monde.
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